Voilà des années que le monde agricole nous dit ne pas pouvoir s’en passer, que le gouvernement acquiesce l’absence d’alternative.
Ce soir, lors d’une émission sur la « colère paysanne » de cette année, j’entends un agriculteur annoncer ceci :
« Je pourrais m’en passer… »
Voir ici (Cnews, émission de l’heure des Pro 2 du 24 janvier 2024).
Ah bon ? On nous aurait menti tout ce temps ?
Oui. Avec un peu de réflexion, comment faisait-il avant qu’on n’invente ce pesticide ? Pas avec le DDT quand même.
L’alternative est coûteuse en temps et en GNR notamment (gazole non routier) dont la taxation irrite fortement. Le glyphosate c’est moins cher, plus simple. Ça je peux largement le comprendre.
Comme l’amiante était un isolant bien plus efficace et le DDT en son temps l’était aussi.
Alors faut-il sacrifier ce que l’on peut pour plus de productivité ou un meilleur rendement , à entendre les agriculteurs avec l’appui du gouvernement : oui.
Il faut reconnaître que l’on a de tout temps demander au paysan de produire plus, de nourrir la France et maintenant de le faire moins cher. Bientôt en ne polluant ni ne détruisant la Nature, chose que l’on négligeait à l’époque. L’agriculteur est obéissant, pas magicien. Sans aide ni accompagnement il ne pourra pas résoudre ce dilemme.
Inutile d’y penser aux prochaines élections, tout le monde écoute les mêmes sirènes.
Et ce n’est qu’un des innombrables problèmes. Quel monde laissons-nous ? Dans quel état ?
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