Un autre billet en écho à celui sur la discrimination, après avoir suivi sur la chaîne Cnews le débat E. Zemour – M. Schiappa, entre 19h20 et 20h ce jour (10/02/2020).
L’idée du titre me vient d’un film synonyme, dont le sujet central doit être « Adolf » ; que l’on vienne me dire maintenant qu’il n’y a pas de connotation à un prénom plutôt qu’à un autre.
Commençons par une évidence -ou presque- on ne choisit pas son prénom, on le doit à ses parents, pas toujours si bien inspirés, entre fans de foot et fanatiques d’autres choses. Ou presque par ce que tout le monde connait un certain Mohamed Ali, né Cassius Clay avant sa rencontre avec l’Islam. Cette tendance au renommage est encore d’actualité, Bruno, pardon, Mohammed ayant suivi son exemple, un jeune du quartier avec qui je m’entraînais à la piscine il y a peu.
Je persiste à penser que le choix d’un prénom peu aider à l’assimilation si ce n’est à l’intégration. Un contre exemple m’a été offert par un collègue ex sénégalais qui a demandé puis obtenu la nationalité française afin de travailler sur Paris, à l’écouter il supporte mal les français, a choisi « Hussein » pour son premier né, volontairement, pour bien se démarquer. Je reconnais avoir du mal à suivre sa mentalité parfois ; le chemin de l’assimilation est encore long.
Je n’ajouterai aucun autre exemple, chacun ayant les siens, pour ou contre l’importance du prénom, j’ai pourtant le sentiment qu’avec un mélange de prénoms parfois inventés, la France perd un petit quelque chose…
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